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La semaine Maroc
27/10/2007 10:04
Parlement. El Himma (déjà) à l’œuvre
Le groupe parlementaire de Fouad Ali El Himma vient, cette semaine, de changer de nom, passant d’Al Karama Wal Mouwatana (Dignité et citoyenneté) à Al Assala Wal Mou’assara (Authenticité et modernité). C’est Fatiha Layadi, porte-parole du groupe, qui nous a confirmé l’information, sans plus de commentaire. Y en avait-il besoin, quand on sait que le diptyque “authenticité et modernité” (en version française, “tradition et modernité”), est l’emblème quasi officiel du royaume, servi pratiquement en toutes circonstances. Le groupe a enregistré une |
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| autre nouveauté, puisque le nombre de ses représentants est passé de 29 à 36, ce qui lui permet de se rapprocher davantage du groupe de l’USFP, resté à 38. “S’il le voulait, il drainerait au moins deux fois plus d’élus, mais il n’en a pas besoin pour le moment”, nous commente cette source qui suit de près les activités parlementaires, en évoquant le nouveau “rôle” joué par El Himma. Le député des Rhamna attend par ailleurs d’étrenner ses galons de président de commission (celle des Affaires étrangères, de la Défense nationale et des Affaires islamiques), dont la première réunion pourrait se tenir la semaine prochaine à l’occasion de la présentation de la loi de Finances. Ladite commission, dont le nombre des membres s’élève à 31 (mais dont les réunions sont ouvertes à tous les pensionnaires de l’hémicycle), devrait discuter, entre autres, les budgets de départements aussi sensibles que les Affaires étrangères, la Défense, les Affaires islamiques, voire, nous assure-t-on, celui des ministères de la Communication et de la Culture. |
Lalla Salma. Une princesse à la noce
Assistant à un mariage samedi dernier dans un club sélect de Fès, Lalla Salma a bien failli éclipser la mariée. En l’occurrence, la demi-sœur de la princesse, qui a épousé un architecte. D’après un invité, le caftan choisi par Lalla Salma a été plébiscité par les femmes de l’assemblée, qui ont trouvé l’épouse de Mohammed VI très élégante. Venue sans ses enfants, Lalla Salma a été décrite comme “spontanée” et son service d’ordre “discret”. La princesse n’a pas failli à la tradition, en jetant des pétales sur la mariée, avant de s’éclipser au bout de trois heures, comme une vraie guest star. |
Marché de l’art. Un pouce bien encombrant
Selon le quotidien français Libération, Le Pouce, une statue du célèbre sculpteur César devrait bientôt rejoindre le Maroc. L’œuvre imposante (6 mètres de haut, 6 tonnes) a été acquise par un collectionneur anonyme, lors d’une vente aux enchères à Paris, pour le prix record de 1 200 000 euros. Même si Libération ne livre pas le nom de l’acheteur, Hicham Daoudi, patron de la maison de vente aux enchères CMMOA, n’écarte pas la possibilité que l’acquéreur soit marocain. “J’ai déjà vu des œuvres de César chez des collectionneurs locaux. Ce qui est normal puisque cet artiste était un familier du Maroc où il comptait beaucoup d’amis”, nous a expliqué ce dernier. |
Réda Taoujni. Pas dolce la vita
Les déboires de Réda Taoujni se suivent et se ressemblent. Après ses tentatives avortées de rejoindre Tindouf et Tifariti, le président de l’Association le Sahara marocain s’est vu interdire l’accès au 33ème congrès de soutien au peuple sahraoui, qui s’est tenu la semaine dernière à Rome. “Les organisateurs nous ont empêché d’y participer alors que nous étions inscrits et avions payé nos cotisations depuis des semaines”, raconte Taoujni. Ce dernier a eu droit, lors de son escapade italienne, à quatre heures de garde-à-vue dans un commissariat pour avoir protesté, dit il, “contre la passivité de la police locale face à cette situation injuste.” |
Dîner royal. Des Lions à table
Les attaquants marocains de Bordeaux et de Nancy, Marouane Chamakh et Youssouf Hadji, ont été exceptionnellement autorisés à quitter leurs clubs pour deux jours. Et pour cause, les deux footballeurs vedettes des Lions de l’Atlas se devaient d’honorer une invitation de Mohammed VI au dîner de gala en l’honneur du président Nicolas Sarkozy, tenu mardi soir à Marrakech. Interrogé sur l’attention royale par un journaliste français, Marouane Chamakh s’est dit “heureux et honoré par ce geste. Cela me fait énormément plaisir, c’est la toute première fois que je reçois une invitation personnelle de la part du roi”. Gageons qu’elle ne sera pas la dernière. |
Rabat. Bahraoui et les quatre mousquetaires
Menés par Faouzi Chaâbi, quatre présidents d’arrondissement de Rabat ont tenu, mardi dernier, une conférence de presse improvisée dans le hall de la MAP, où ils ont tiré à boulets rouges sur Omar Bahraoui, maire de la capitale. Quelques jours avant, les quatre présidents (sur les cinq que compte la ville) avaient réservé une salle de la MAP pour dénoncer le blocage par Bahraoui de leurs budgets pour l’année 2008. Mais à la dernière minute, la MAP leur a refusé l’accès à la salle, réclamant une autorisation de la wilaya. Les élus se sont alors déchaînés, accusant Bahraoui “d’avoir exercé des pressions sur la wilaya”, avant de déballer, devant une vingtaine de journalistes médusés, toutes les malversations dont ils accusent le maire (fonctionnaires fantômes, trafic de bons d’essence, etc.) |
Golf. Trou bénit
À l’occasion de la 35ème édition du Trophée Hassan II, notre confrère Najib Salmi a signé dans l’Opinion du 22 octobre un article suggestif sur les vertus du golf. Le journaliste sportif y pointe du doigt “le trou, ce minuscule orifice que l’on ne reconnaît et aperçoit que grâce au petit drapeau planté dans le green.” Najib Salmi, très en verve, dévoile aussi le secret de la passion des golfeurs pour les espaces verts : “Ah !... le green, en voilà un espace qui fait fantasmer.” Et pour cause, le green au golf est “le terrain spécialement aménagé autour du trou, dont l’herbe est rase et demande un soin extraordinaire. Là, c’est l’espace réservé uniquement au joueur, celui qui va ‘putter’ pour conquérir ce trou.” Expliqué ainsi, le golf devient plus sexy... |
Journée du disparu. Le symbole Ben Barka
Les familles des disparus “célébreront” la journée nationale du disparu lundi 29 octobre, date anniversaire de l’enlèvement de l’opposant Mehdi Ben Barka. À cette occasion, l’AMDH et le FVJ (Forum vérité et justice) organisent un sit-in à Rabat. “Nous profitons de cette journée particulière pour rappeler à l’Etat que nous attendons toujours la vérité sur les centaines de cas de disparition encore en suspens. Nous réclamons aussi que cesse l’impunité”, nous a déclaré Abdelhamid Amine, vice-président de l’AMDH. Avant d’ajouter : “L’Etat sait ce qui s’est passé. Faute de faire avancer les choses, nous lui demandons de ne pas entraver les efforts des autres, notamment ceux de la justice française dans l’affaire Ben Barka”. |
Enseignement. Ecoles à vendre
C’est une première. L’Académie de Casablanca met en vente 10 écoles publiques pour cause de manque d’élèves. Dans certaines écoles, notamment à Ben M’sick, El Fida, Mers Sultan et Anfa, les directeurs ont du mal à remplir leurs classes car la population a migré vers d’autres cieux. “Nous avons décidé de mettre en vente ces établissements désaffectés afin de créer un fonds spécial pour la construction de nouvelles écoles dans les zones surchargées”, nous a expliqué Nasredine El Hafi, directeur de l’Académie. La valeur de ce patrimoine, qui sera vendu via la direction des Domaines, atteindrait les 350 millions de dirhams. |
DiCaprio au Maroc. ça tourne pas rond
Il ne se passe pas un jour sans incident sur le tournage à Salé de Body of Lies, film où joue Leonardo DiCaprio. Le 23 octobre, une centaine d’habitants de ce quartier populaire ont manifesté, afin d’exiger l’arrêt du tournage pour cause de nuisances. Le lendemain, un cascadeur marocain s’est brûlé la main en jouant à la torche humaine. Ce dernier a remué ciel et terre avant de recevoir un dédommagement ridicule de 5000 dirhams. Le même jour, l’un des cameramen américains a été entarté à la marocaine par un sexagénaire. Ce dernier a écrasé un pain cru sur le visage du technicien, car l’accès au four du quartier était bloqué depuis plusieurs jours par l’équipe du film. DiCaprio et sa gueule d’amour l’ont échappé belle. |
ONU / Sahara. Rien à signaler
Dans son nouveau rapport, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, appelle sans surprises à la reconduction du mandat de la Minurso pour six nouveaux mois, soit jusqu’en avril 2008. Ban Ki Moon se félicite (comme toujours) des négociations ouvertes entre le Maroc et le Polisario et appelle à “plus de dialogue”. Dans les faits, le Maroc marque des points. Après les Etats Unis, le président français Nicolas Sarkozy est venu apporter un soutien sans ambages à la proposition d’autonomie marocaine en tant que “sérieuse base de négociation”. Et comme prévu, le Polisario a fustigé les “positions colonialistes” de Sarkozy. |
PPS. Les camarades voient rouge
Le bureau politique du PPS devait tenir une réunion houleuse le jeudi 25 octobre. Les camarades sont fâchés contre Ismaïl Alaoui, qui n’a obtenu pour le parti que 2 ministères au lieu des 3 demandés. Beaucoup dénoncent aussi l’ingérence du Palais dans la nomination de Nouzha Sqalli. “Nous ne comprenons pas comment elle a été parachutée”, s’interroge un membre du bureau politique. Parmi les mécontents, on retrouve des cadors comme Nabil Benabdellah, privé de portefeuille à cause de son échec électoral, Taïeb Chkili, longtemps candidat au poste de ministre de l’Education nationale, et l’économiste Abdelouahed Souhaïl. |
Importations. Le cochon tendance
212 tonnes ! C’est le poids total des viandes porcines importées par le Maroc durant l’année 2006. Ce chiffre est d’autant plus étonnant qu’en 2005, le royaume n’en avait importé que 7 tonnes. Selon un responsable du ministère de l’Agriculture, qui nous a communiqué ces chiffres, cette hausse fulgurante s’expliquerait par l’affluence massive des touristes en 2006. Soit. Mais cette théorie semble bancale, lorsque l’on sait que la différence entre les entrées touristiques, enregistrées en 2005 et 2006, ne dépasse guère le demi-million de touristes. Des touristes visiblement friands de jambon. |
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3 questions à Nouzha Sqalli
[Ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité]
Vous avez rendu visite à une petite fille de 7 ans, victime d’un viol. C’est un acte symbolique ou les prémisses d’une nouvelle politique de lutte contre la pédophilie ?
Je voulais soutenir cette petite fille, ainsi que ses parents, qui ont osé briser le silence autour de ce tabou, en portant plainte contre le violeur. Je les ai félicités d’avoir eu le courage d’affronter l’opinion publique et le regard des autres habitants du douar. Je leur ai promis de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour que justice soit rendue à leur fille.
Des associations de lutte contre la pédophilie se plaignent de l’inertie de la justice. Votre ministère a-t-il réellement le pouvoir de secouer les tribunaux ?
Une étude sur la pédophilie, menée au sein du ministère, est en cours d’achèvement. Parmi les recommandations, nous demanderons un durcissement de la législation concernant la pédophilie, pour que les peines soient réellement dissuasives. Je n’hésiterais pas, par ailleurs, à me rendre à nouveau sur le terrain pour attirer l’attention de la justice.
Dans les affaires de pédophilie impliquant des touristes, le ministère du Tourisme botte en touche. Qu’en pensez-vous ?
Le ministère du Tourisme n’est pas le seul département concerné. Lutter contre la pédophile doit être mené en concertation avec d’autres ministères et la société civile. Pour ma part, je compte m’appuyer sur les ONG qui travaillent sur le terrain. |
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Star Ac’. Sarko kiffe le prime
Nicolas Sarkozy, en visite à Rabat, aurait pris le temps de mater TF1. Le président français voulait à tout prix voir le premier prime de la nouvelle saison de la Star Academy. C’est en tout cas la rumeur qui circule sur les forums de discussion des fans de l’émission. Nicolas Sarkozy, qui parraine (avec Mohammed VI) le Concert de la tolérance qui se tiendra à Agadir ce samedi 27 octobre, n’en finit pas de faire la promotion de la chaîne privée française. Jeunisme ou choix culturel ? Ou peut-être un renvoi d’ascenseur : lors des dernières élections présidentielles, TF1 a mis son armada au service du candidat Sarkozy. |
Lahcen Daoudi. Au chevet de Abbas
Non, ce n’est pas un gag : Lahcen Daoudi, numéro 2 du PJD, s’inquiète pour l’état de santé de Abbas El Fassi. La semaine dernière, l’économiste du parti islamiste a choisi les colonnes de l’organe de presse officiel du PJD (Al Adala Wa Tanmia) pour demander au nouveau Premier ministre de publier officiellement les résultats de son bilan de santé. Raison invoquée ? “Avant même sa nomination à la primature, une rumeur selon laquelle il serait gravement malade circulait. Cela détruit son capital confiance et Abbas El Fassi doit se plier au règles de la démocratie, en vigueur dans un pays comme la Maroc”, nous a notamment déclaré Lahcen Daoudi. |
El Karkouri. Buteur par défaut
Le torchon brûle entre l’international marocain Talal El Karkouri et le club qatari où il évolue. Le Qatar SC veut sanctionner le capitaine des Lions de l’Atlas, qui a critiqué ses coéquipiers. “Un journaliste m’a demandé d’évaluer la qualité de jeu de l’équipe. J’ai répondu que le niveau laissait à désirer, a justifié ce dernier à Aujourd’hui le Maroc. Au cours des cinq matchs joués, l’équipe à goûté à l’échec à trois reprises (…) Avec de tels résultats, que voulez-vous que je dise, que tout est bon dans le meilleur des mondes ?”. Et d’ajouter : “J’ai marqué trois buts et l’on vient me dire que je joue mal. Je suis un défenseur et non un attaquant”. Ce n’est pas faux... |
Espagne. Les Moros bidonvillois
De violents affrontements ont opposé, le 18 octobre dernier, des résidents de la Canada Real Galiana, un bidonville de la banlieue de Madrid, où vivraient 30 000 personnes, dont 15 000 Marocains, et les forces de l’ordre venues déloger certains d’entre eux, en application d’une décision de justice. “Reçus par des jets de pierre et de bonbonnes de gaz, raconte ce témoin, la police a riposté en tirant des balles en caoutchouc et en lançant des bombes lacrymogènes, faisant ainsi des dizaines de blessés dont des femmes et des enfants”. Pour calmer les esprits, la justice espagnole a ordonné la suspension provisoire des démolitions. |
Meknès. Découverte macabre
Meknès est depuis dimanche dernier sous le choc. Ce jour-là, les corps d’un homme de 69 ans et d’une femme de 32 ans, ont été découverts dans un état de décomposition avancée dans un appartement du quartier populaire Zitoune. Alertés par l’odeur, les habitants ont prévenu la police. “Les deux victimes ont été égorgées et très certainement torturées”, nous confie une source judiciaire à Meknès. Détail sordide : les mots “mécréant” et “dépravé”, écrits avec le sang des victimes, ont été découverts sur un mur de la salle de bain. “L’enquête piétine, mais aucune piste n’est à écarter, même celle du crime d’origine terroriste”, ajoute notre source. |
Abbas El Fassi. Marathon man
La journée du 24 octobre a été éprouvante pour Abbas El Fassi. À Marrakech, il a exposé les grandes lignes de sa déclaration gouvernementale devant Mohammed VI et les ministres de son gouvernement. Après avoir reçu “la bénédiction” du roi, Abbas El Fassi a pris dans la foulée l’avion pour Rabat où il devait faire le même exposé devant les députés. “Si Abbas” a débarqué dans l’hémicycle avec une demi-heure de retard, accueilli par les protestations de Mustapha Ramid : “Hier, pour le discours de Sarkozy, vous nous avez demandé d’être présents à 8h30, alors que le président français n’a débarqué qu’à 10h30. Aujourd’hui, vous nous refaites le coup !”, a lâché le président du groupe PJD au Parlement. El Fassi a fait un discours de 2h30 non-stop… ou presque, puisqu’il a pris quelques secondes pour avaler un comprimé. Serait-ce le secret de l’endurance de Si Abbas ? |
Mohammed VI. Urbanistiquement vôtre
Irrité par le nouveau look de la place Moulay El Hassan, qu’il a découvert au gré de l’une de ses balades en voiture à Rabat, Mohammed VI a ordonné un remodelage total de l’endroit. Sur son ordre, le carrelage en marbre blanc de Chine a été arraché pour être remplacé par un matériau moins salissant. Et surtout, les nombreux murets construits sur cette place, qui abritait autrefois le célèbre marché des fleurs, ont été rasés. Ils devraient êtres remplacés par des barrières en aluminium. Pour la petite histoire, Adnane Sebbata, le directeur de la CGP, une filiale de la CDG, qui a mené le chantier de cette belle place reconvertie en parking, n’est autre que le beau-frère de Lalla Salma, l’épouse de Mohammed VI. |
Vol. Pieds nickelés rouillés
L’histoire aurait sa place dans un bêtisier des cambriolages ratés. Pour piller un magasin d’électroménager à Casablanca, des voleurs ont percé un trou dans l’une des façades de l’immeuble, la semaine dernière. Mais surprise ! Une fois à l’intérieur, ils découvrent qu’ils sont dans la banque adjacente au magasin. Paniqués par l’alarme qui s’est déclenchée, nos Pieds Nickelés à la petite semaine ont déguerpi en emportant leur maigre butin: un écran d’ordinateur. “Ils ne sont pas très doués. Il y a au moins deux mètres entre la banque et le magasin, ironise un voisin de l’agence, ajoutant “qu’ils avaient peut-être fumé ce soir-là”. Ou bien, oublié leurs lunettes. |
USFP. Pétage de plombs
L’USFP perd le nord. Son bureau politique a publié, dans Al Ittihad Al Ichtiraki du 23 octobre, un communiqué cinglant contre le gouvernement et le Palais. Les signataires ont notamment critiqué “l’ingérence dans les affaires internes des partis au moment des négociations gouvernementales et l’invasion des ministres technocrates”. Se lâchant pour de bon, les socialistes ont souligné le lien étroit existant, selon eux, entre les résultats catastrophiques de l’USFP aux élections, la composition du gouvernement et l’arrivée d’un nouvel architecte de la scène politique (comprenez Ali El Himma). Les frondeurs demandent aussi que le parti de la rose prenne ses distances, en adoptant une position critique à l’égard du gouvernement. Seul hic : L’USFP y compte cinq ministres, dont le premier secrétaire du parti. |
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Humeur. Comme au cinéma
Je pense beaucoup au Sahara. Mon ex n’en croit pas un mot, elle a raison. Rien à faire, je subis comme tant d’autres les dégâts collatéraux de l’abstinence. Si, si. Un homme sans amour garde un atout, le seul : jouir de son plein temps, sans plan à deux ni de promenade avec le chien et le bébé. Le reste dépend de la manière dont il meuble son ennui. En s’appuyant sur un mélange de lectures et de silences pour lui tenir compagnie, il lui suffit d’un mois d’abstinence forcenée pour se découvrir poète. Ou penseur, écrivain, le genre de métier qu’on ne coche pas à l’école quand on a sept, huit ans. Dans son dernier film, Abdelkader Lagtaâ fait dire à l’un de ses personnages qu’il trompe son ennui en exécutant les cinq prières quotidiennes. Je suis trop paresseux pour me plier aux ablutions du jour et de la nuit, alors je maquille l’ennui qui suinte comme un papier peint mal collé en méditant sur le sexe des anges. Parfaitement. Avec un verre de lait à portée de main, c’est une manière de rêvasser sans recourir au dernier anti-dépresseur. Je peux faire mieux : penser au Sahara mais en scope, rien à voir avec le désert caillouteux d’un Marrakchi célèbre. En m’ouvrant à une amie vaguement psychologue, je me suis pris une réponse phénoménale : “Le sexe est au cœur de notre vie”. Bravo. Ce billet est trop creux, rien à ajouter. Un ami m’a recommandé de relire le texte sacré, que je n’ai plus pris entre les mains depuis que j’ai passé l’âge de prendre des coups à l’école. Je préfère toujours relire Bukowski, un recueil de poésie de Abdellah Zrika, ou une biographie des Clash, mon groupe favori. Il n’y a pas besoin de s’appeler le professeur Moussaoui pour résumer tout cela en un mot : régression. Ce n’est pas grave. Une amie a eu la bonne idée de m’envoyer ce qu’elle a appelé un baiser de cinéma. J’ignore à quoi cela peut ressembler, mais l’idée de le figer dans le temps, de l’arrêter et de le reprendre à l’infini, me plaît. Et me suffit, merci.
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VITES !
Devant à assister au discours de Nicolas Sarkozy mardi dernier au Parlement, le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhennouch, peu au fait des règles du protocole, ne savait pas où prendre place ! Le patron de Akwa group a trouvé l’emplacement réservé à ses pairs grâce à un photographe de presse, coutumier de ces raouts médiatiques.
Touria Jebrane vient de désigner son chef de cabinet : Radia Laraki, ancien cadre du Crédit Agricole. A signaler que le team qui accompagne Madame la ministre de la Culture a été renforcé, depuis la semaine dernière, par l’arrivée de Bachir Znagui, ancien directeur de campagne de Fouad Ali El Himma.
Le professeur Driss Moussaoui vient d’être honoré par ses pairs internationaux, qui l’ont élu président de l’Association mondiale de psychiatrie. Le patron du centre psychiatrique Ibn Rochd est le premier spécialiste issu d’un pays arabe et africain à diriger cette organisation internationale.
Un incendie a détruit, en début de semaine, 47 baraques à Carrière Qabla, une relique des Carrières centrales (Hay Mohammadi). Les sinistrés réclament depuis des années des logements dans le projet Hassan II. Ils ont versé d’importantes sommes d’argent, mais ont été victimes des malversations qui ont entaché le projet.
2M arrive en tête des télévisions arabes les plus regardées par les Maghrébins en Ile-de-France, avec une moyenne de 41,3 % d’audience, selon un sondage réalisé par une filiale de France Télévisions. Au Maroc, le taux d’audience de 2M est de 38%, à en croire un responsable de la chaîne. Nul n’est prophète en son pays…
Dans sa livraison du 24 octobre, l’organe officieux du PJD, Attajdid, relance son offensive contre l’art non halal. Après les festivals de musique, le journal attaque le Festival national du film de Tanger, fustigeant les scènes de nu “omniprésentes” dans les longs-métrages présentés cette année.
La Nouvelle Tribune, l’hebdo de Fahd Yata, a été exclu cette semaine de l’OJD Maroc. L’organe, qui contrôle la diffusion de la presse, lui reproche de ne pas se soumettre aux contrôles annuels de vérification des ventes. “À 35 ans, on lit la Nouvelle Tribune”, scande la pub de l’hebdo. Seul hic, le nombre de trentenaires le lisant restait (et restera) un mystère. |
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d’ordinateurs
27/10/2007 09:47
| PRÉFECTURE DE POLICE : Don d’ordinateurs
Gazette du Maroc
20 Octobre 2007
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| Mustapha Mouzoun |
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Un lot de trente ordinateurs, dernier cri, a été offert par Dell à la préfecture de police de Casablanca. L’initiative est le fait de Mustapha Mouzouni, le nouveau préfet de police qui s’est mobilisé dès son installation pour doter la préfecture des outils indispensables à la bonne marche du service. Homme de terrain, le patron de la police de Casablanca, a ainsi pris de nombreuses initiatives dès sa nomination le printemps dernier.
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Correct!
Faux! Réponse correcte: XC